En 1908, dans Ornement et Crime, Adolf Loos jetait les bases de l'architecture moderne pour mettre fin à l'orgie décorative de l'Art nouveau.
Moins d'un siècle plus tard, on assiste au retour de l'ornementation, notamment par la requalification de la façade comme surface décorative. L'enveloppe de l'édifice, entre tatouage et camouflage des structures porteuses, se pare de décors variés oscillant du minéral au végétal, des enduits aux stickers et des tesselles aux pixels. Avec, entre autres, Francis Soler au Ministère de la Culture ou le duo Jakob + MacFarlane pour la future Cité du design à Paris, c'est la peau du bâtiment qui est totalement transfigurée.

En partenariat avec Connaissance de l'art contemporain